
Le Process De Mani – Part 2 – Installé Confortablement Sur Mon Sofa…
Bien digéré l’article sur mon process et les deux réveillons 😉 ? Vous êtes toujours là? Salut à tous alors! OK, explorons alors ensemble le côté «maison» du précédent article, dans lequel j’expliquais quels étaient les logiciels que j’utilisais dans cet endroit. En fait, c’est légèrement plus compliqué que cela, comme le montre le nouveau graphique – ne partez pas encore 😀 ! L’application principale dans mon cas reste bien évidemment «Scrivener» (PC/Mac) effectivement et j’y reviendrai dans un prochain article, mais ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est l’ensemble des processus impliqués.
Une multitude de softs pour 4 activités principales…
- D’abord il y celle de l’écriture en elle-même bien sûr, et ça c’est la tâche réservée, en partie, au logiciel principal, en tout cas quand j’écris de mon canapé! Si je le fais sur mon iPad, il existe une multitude de softs possibles appelés «éditeurs Dropbox», dont voici une liste très complète sur le site de Brett Terpstra, un dévelopeur prolifique sur Mac. Pour ma part, après avoir essayé un bon tiers des application répertoriées, j’utilise «Writings» des Italiens d’Ice Cream Studios (mais aussi Byword sur mon iPhone), deux applications qui ne demandent qu’à être découvertes, tant elles sont agréables, dans l’attente de la version iOS de Scrivener.
- Ensuite, il y a celle de la collecte des idées, idées qui ne se manifestent pas forcément toujours alors qu’on est planté devant son écran, mais n’importe ou et n’importe quand, et ne saurait donc être l’apanage de Scrivener seul, qui et jusqu’en 2015 d’après les concepteurs, ne se limite qu’à une version sur ordinateur (Mac+PC). Cette activité est (aussi) celle de «Drafts» et «nvALT», connectés via Dropbox.
- Une autre activité que je délègue à une application tierce est celle de la correction orthographique et stylistique. Scrivener existe en français et je n’ai aucun doute que son correcteur orthographique soit à la hauteur, mais après mure réflexion, j’ai choisi de m’offrir la suite de dictionnaires Antidote des Canadiens de Druide. Il existe une autre série semblable, appelée Prolexis (vidéo YouTube en lien) des Éditions Diagonal qui vaut aussi le détour, mais je suis fidèle à Antidote depuis des lustres… L’appel de la correction s’opère depuis Scrivener par un simple “click-droit”. J’aurai l’occasion de détailler la manipulation, mais voici en attendant un très bon article sur le logiciel sur le blog de Pierrick Messien.
- Une dernière enfin, car Scrivener ne propose pas cette fonctionnalité, est celle de la vérification de la logique temporelle du récit. Celle-ci est souvent nécessaire afin de s’assurer qu’un personnage n’est pas en deux lieux différents en même temps, à moins qu’il ne soit doué du don d’ubiquité! C’est aussi très utile dans une narration impliquant plusieurs trames, à plusieurs époques différentes. Pour cela, il n’existe à ma connaissance qu’un seul soft de type «calendrier» et compatible avec Scrivener. Il s’appelle «Aeon Timeline» des Australiens de Scribblecode (PC/Mac). Merci de me dire s’il en existe d’autres!
Comment le process fonctionne-t-il?
Tous sont connectés de différentes manières, et comme j’ai la chance d’avoir plusieurs Mac à la maison, je continue de tester d’autre logiciels d’écriture, mais je me cantonnerai ici à Scrivener. Celui-ci peut se synchroniser entre plusieurs ordinateur soit via iCloud ou via Dropbox qui est la solution que j’ai choisie, car elle est apparue avant iCloud qui souffre actuellement de quelques problèmes de jeunesse (iCloud/vs. iCloud Drive/Yosemite) et de documents perdus (temporairement)…
Pour que la collecte des idées fonctionne depuis plusieurs appareils et applications, il est encore une fois nécessaire d’utiliser Dropbox qui est ici la seule solution existante à ce jour. Scrivener gère son propre dossier dans lequel stocker ces idées, dont l’adresse est paramétrable. Il est possible d’afficher le contenu dans une fenêtre, quand le logiciel est ouvert, par une combinaison de touches (⇧⌘↵). Il est aussi possible de «récupérer» et de visualiser et modifier ces fichiers au format texte (.txt) dans la petite application nvALT (Mac uniquement), qui réside dans la barre des menus. Son intérêt réside dans le fait qu’il n’y a alors plus besoin d’ouvrir Scrivener pour capturer ses idées sur un Mac et qu’il est possible de lui adjoindre d’autres fonctionnalités de type «capture» d’information soit purement contextuelle, soit sur site web.
A bientôt pour la suite, et la découverte plus détaillée de toutes les activités incluses dans le process…
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